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SF CULTE

Le mythe du Film Culte est difficile à cerner. Qu’est-ce qui rend un film culte ? Les acteurs, la mise en scène incongrue, le scénario farfelu, la qualité de la réalisation, les innovations techniques et artistiques, un mélange de tout ça… Difficile à dire, surtout quand on voit aujourd’hui sur les affiches « déjà culte ! », alors que le temps a une part incontestable à l’octroi de ce précieux estampillage. En tout cas, les films de cette soirée le sont tous et l’ont bien mérité.

LA PLANETE INTERDITE (Forbidden planet)

USA-1956-1H38-VOST
de Fred Mc Leod Wilcox
avec Walter Pidgeon , Anne Francis, Leslie Nielsen

Une mission de recherche terrienne atterrit sur Altaïr IV malgré les avertissements du Dr Morbius , rescapé de l’expédition scientifique disparu vingt ans plus tôt sur cette planète. A leur arrivée, l’équipage constate que le Dr Morbius avec sa fille et son robot sont les seuls habitants d’Altaïr. D’abord hostile à leur venue, le savant ne tarde pas à leur dévoiler les vestiges d’une civilisation dont la science était extrêmement avancée.

La planète interdite reste l’un des films les plus marquant de l’histoire de la SF. D’abord sur le plan esthétique, avec ses décors fabuleux dégageant une étrange poésie et des effets spéciaux convaincant pour l’époque. Le scénario quant à lui mêle habilement les éléments populaires de l’époque, tel que les voyages dans l’espace, ou la robotique, avec une réflexion plus philosophique sur le rapport de l’homme et ses instincts autodestructeurs. C’est aussi l’occasion de découvrir Leslie Nielsen avant qu’il ne sauve l’avion, la reine et le président.
Quand à la star du film, c’est incontestablement Robby le robot qui réapparaîtra dans d’autres films suite à sa popularité.

PLAN 9 (Plan 9 from Outer Space)

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de Ed Wood
avec Tom Keene, Tor Johnson, Vampira

Des extra-terrestres veulent sauver l’univers menacé par des humains qu’ils jugent infantiles. Pour cela, ils décident de ramener les morts à la vie. N’allez pas chercher à comprendre, il n’y a pas de lien de cause à effet.

Déclaré pire film de tous les temps, nous ne pouvions pas manquer l’occasion de présenter ce sommet du kitch illustrant magnifiquement le mythe du film culte. Un scénario incohérent, des jeux d’acteurs improbables que ce soit l’ex lutteur Tor Johnson, l’ancienne speakerine Vampira ou Bela Lugosi avec sa cape de Dracula pour sa dernière apparition à l’écran, puisqu’il mourra au début du tournage. Devenu populaire en parti grâce à l’interprétation de Johnny Depp dans le film de Tim Burton, cet adepte du travestissement aura marqué l’histoire du cinéma par son extravagance mais aussi son sincère amour du cinéma.

SPACE OPERA

Le Space Opéra est une des facettes la plus connue de la Science Fiction, sans doute popularisée par La guerre des étoiles ou Star trek. Au programme, poursuites à bord de vaisseaux spatiaux, bataille au pisto-laser, musique symphonique et collants ridicules …Tout un programme, d’autant plus que nous avons choisi 2 spécimens du genre hauts en couleurs !

STARCRASH :LE CHOC DES ETOILES (Starcrash)

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de Luigi Cozzi
avec Marjoe Gortner, Caroline Munro, Christopher Plummer, David Hasselhoff, Jo Spinell

Stella Star et Akton sont arrêtés par la police de l’espace, mais à leur grande stupeur, le but de l’arrestation est de les enrôler dans une mission de la plus haute importance qui leur est confiée par l’empereur : sauver la galaxie en découvrant l’arme secrète cachée par le machiavélique Zarth Arn, commandant des légions des ténèbres.

Starcrash date d’une époque où l’Italie adaptait à sa sauce toutes les recettes d’Hollywood. Inégalé jusqu’à aujourd’hui, Starcrash est un mélange d’influences (Ray Harryhausen, Star Wars) qui fait sa singularité, notamment grâce à la musique de John Barry, qui donne parfois l’impression de regarder Moonraker, et à son casting exceptionnel : la ravissante Caroline Munro, actrice des studios Hammer et ex James Bond girl, Christopher Plummer, le grand Joe Spinell (Maniac, Taxi driver) et le tout jeune David Hasselhoff (K 2000, Alerte à Malibu).

FLASH GORDON

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de Mike Hodges
avec Sam Jones, Max Von Sydow, Melody Anderson, Ornella Muti, Chaim Topol

Le célèbre footballeur Flash Gordon, la belle Dale Arden et le docteur Zarkof décollent accidentellement dans une fusée et atterrissent sur une planète de la galaxie Mongo où ils deviennent prisonniers de l’empereur Ming. Mais la fille de l’empereur, sensible au charme de Flash va les aider à s’enfuir.

Le Space Opéra dans toute sa splendeur. Costumes moulants de toutes les couleurs, esprit BD et musique spécialement composée et interprétée par Queen. Ajouté à ça un casting croustillant composé du magistral Max Von Sydow, de la ravissante Ornella Muti et du délirant acteur Chaim Topol, tous dirigés par le talentueux Mike Hodges qui réalise une adaptation fun de la BD des années 30 d’Alex Raymond, traduit chez nous par Guy l’éclair.

BULLE DE CINE : CARTE BLANCHE A SCHUITEN ET PEETERS

Une bulle de ciné dédiée aux auteurs des Cités obscures qui ont programmé une soirée qui permettra de découvrir des œuvres singulières auxquelles ils ont collaborées. Une autre manière d’aborder la Science Fiction.

UNE MAISON ET QUELQUES GRAINS DE SABLE

Conférence Fiction de François Schuiten et Benoît Peeters.

LES QUARXS

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de Maurice Benayoun
Dessins : François Schuiten
Texte : Benoît Peeters

Un mystérieux chercheur en cryptobiologie comparée (discipline découverte pour l'occasion) dévoile au public friand de révélations scientifiques, l'existence d'une espèce animale dont on ignorait tout jusqu'alors. Rien de bien surprenant si ce n'est que ces êtres, invisibles et omniprésents, semblent défier les lois de la nature, la physique, l'optique, la biologie…

Une des toutes premières série en images de synthèse 3D, la première en haute définition et 35 mm.

LE DOSSIER B

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de Wilbur Leguebe
Scénario : Benoît Peeters, François Schuiten et Wilbur Leguebe

Un Palais de Justice démesuré, au coeur de Bruxelles cacherait un parcours initiatique... Un passage secret conduirait les membres d'une secte à une ville parallèle : Brüsel...

"Le Dossier B." : ce fut à l'origine un livre, paru en 1960 et devenu introuvable."Le Dossier B." est aujourd'hui une enquête filmée, à la fois journalistique, historique, policière.

SF MADE IN JAPAN

Une belle soirée en perspective avec 2 films du maître du kaiju eiga (film de monstres), Inoshiro Honda, père de Godzilla et artisan talentueux de la Toho des années 50-60. Toujours produit par la Toho, le film de Minuit permettra de découvrir Jun Fukuda, le successeur de Honda dans la réalisation de films de monstres, disciple d’Hiroshi Inagaki (réalisateur de la trilogie Miyamoto Musachi), avec un Space opéra du pays du soleil levant.

LA PLANETE DES MONSTRES (Furankenshutain No Kaiju : Sanda Tai Gaira)

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de Inoshiro Honda
avec Russ Tamblyn, Kumi Mizuno, Jun Tazaki

Une pieuvre géante attaque un navire, enserrant le marin à la barre dans ses gigantesques tentacules. Au moment ou l'homme va rendre son dernier soupir, une autre créature surgit des flots: un géant humanoïde de couleur verdâtre, Gaira, qui tue la pieuvre et dévore ensuite quelques marins qui essayaient de s'enfuir a la nage.

Eblouissement visuel où chaque plan dénote d’une harmonie rare entre la mise en scène, la lumière, les effets, les décors et bien sûr la musique du grand Ifukube.

INVASION PLANETE X (Kaiju Daisenso)

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de Inoshiro Honda
avec Nick Adams, Akira Takarada, Jun Tazaki, kumi Mizuno

Les habitants de la planète X, aux prises avec Ghidrah le monstre à 3 têtes, demandent aux Terriens de leur prêter Godzilla et Rodan (que ces derniers ont réussis à contrôler) en échange d’un remède miracle.

Avec ce film, le kaiju eiga a définitivement basculé dans le film pour enfants, laissant loin derrière le ton dramatique de l’après Hiroshima que l’on trouve dans Godzilla en 1954. Invasion planète X reste cependant un film bien réalisé, aux couleurs chatoyantes et avec une naïveté émouvante.

LA GUERRE DE L’ESPACE (Wakusei Daisenso)

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de Jun Fukuda
avec Ryo Ikebe, Kensaku Morita, Yûko Asano

Miyoshi, Jun son ex fiancée, Muroi son rival et Jimmy qui travaille pour la Nasa, embarquent à bord du Gothen, le croiseur le plus puissant de la galaxie, afin de lutter contre une invasion d’extra-terrestres et sauver la planète.

Successeur de Inoshiro Honda, Jun Fukuda est le deuxième nom qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de films de monstres japonais puisqu’il a réalisé 5 Godzilla pour la Toho. Mais La guerre de l’espace est un Space opéra tourné à la vitesse grand V après la sortie américaine de Star Wars pour sortir en salle au Japon avant son modèle américain. Tourné en TohoScope avec une bande originale groovy, ce film ne décevra pas les aficionados.

HOMMAGE A JACK ARNOLD

Jack Arnold aura été sans doute la figure la plus marquante de la Science Fiction des années 50. Il commence sa carrière par le documentaire sous la tutelle de Robert J. Flaherty et sous contrat chez Universal, il réalise aussi des polars et des westerns. Il tournera avec Cint Eastwood débutant et fera même des films de Blaxploitation pour Fred Williamson à la fin de sa carrière. Mais ce sont bien ses films de SF qui l’ont rendu célèbre, tels que Tarantula ainsi que les 3 films de cette soirée, avec cerise sur le gâteau, 2 projections en Relief (lunettes fournies à l’entrée).

L’HOMME QUI RETRECIT (The incredible shrinking man)

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de Jack Arnold
avec Grant Williams, Randy Stuart, Paul Langton

Suite au passage d’un nuage radioactif lors d’une promenade en mer, Scott Carey va devenir de plus en plus petit au point qu’un chat ou une araignée devienne un monstre gigantesque qu’il devra combattre.

Le chef d’œuvre de Jack Arnold. A la fois divertissant et impressionnant par la qualité des effets spéciaux jouant habilement sur la différence d’échelle, c’est aussi un film au scénario fort dans lequel la psychologie des personnages tient une place importante, notamment celle du héros qui à travers sa métamorphose rencontre les problèmes que posent l’acceptation de sa différence, le regard de l’autre, ainsi que les rapports devenus faussés avec son épouse.

LE METEORE DE LA NUIT (It came from outer space)

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de Jack Arnold
avec Charles Drake, Barbara Rush, Richard Carlson

John Putnam et Ellen Fields aperçoivent un météore s’écraser dans le désert de l’Arizona. Le premier sur les lieux, John arrive à temps pour constater qu’il s’agit d’une soucoupe volante pilotée par des extra terrestres, avant que des éboulis ne la cache. Personne ne veut le croire jusqu’à ce que des disparitions finissent par faire accepter l’évidence. Les extra terrestres prennent l’apparence des humains qu’ils kidnappent pour mener à bien les réparations de leur soucoupe.

Adapté de l’œuvre de Ray Bradbury, ce film est la réponse en 3D des studios Universal à la Warner qui venait de réaliser L’homme au masque de cire. C’est aussi le premier film de SF de Jack Arnold qui deviendra le réalisateur phare de ce genre dans les années 50. Bien que conçu comme un divertissement, le noyau de l’histoire originale est conservé et on peut déjà distinguer l’influence que ce film a pu avoir sur une œuvre comme L’invasion des profanateurs de Don Siegel deux ans plus tard.

L’ETRANGE CREATURE DU LAC NOIR (The Creature from the Black Lagoon)

USA-1954-1H20-VO sans ST
de Jack Arnold
avec Richard Carlson, Julie Adams, Antonio Moreno

Au Coeur de la forêt amazonienne, un groupe d’archéologues découvrent un bras fossilisé d’une créature amphibie. Avec l’aide d’un ichtyologue, ils partent à la recherche du reste du fossile qui doit se trouver dans le Lac Noir empli de légendes indigènes. Mais, après une plongée sous-marine, c’est une créature vivante qu’ils vont déranger, sorte de chaînon manquant amphibie, qui va tenter de kidnapper la belle assistante.

Classique des classiques des studios Universal, cette variation de La belle et la bête est née au cours d’un dîner chez Orson Welles. On retrouve Richard Carlson (Le météore de la nuit) dans une mise en scène de qualité avec des plans sous-marins qui ont certainement influencé Steven Spielberg pour Les dents de la mer.

FILMS D’ANTICIPATION

Pour le dernier jour du festival, après les débordements esthétiques de la semaine, nous vous proposons une plongée dans un univers plus réfléchi. D’abord évoqué dans la littérature par de grands auteurs tel que George Orwell, Ray Bradbury, Pierre Boulle, Robert A.Heinlein, Isaac Asimov, Aldous Huxley et bien d’autres, c’est ensuite au cinéma que l’Anticipation va se développer en adaptant de nombreux romans.
Il faudra toutefois attendre le milieu des années 60 pour voir sur les écrans ces réflexions souvent pessimistes et avant-gardistes sur l’avenir de l’humanité. Si dans la science-fiction les années 50 illustrent les utopies et la confiance envers la technologie, les années 70 marquent une prise de conscience suite aux crises économiques, social et surtout écologique qui secouent le monde occidental.

LA PLANETE DES SINGES (Planet of the Apes)

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de Franklin J. Schaffner
avec Charlton Heston, Roddy MacDowall, Kim Hunter

Sous un sommeil prolongé artificiellement à bord d’une navette spaciale, trois astronautes échouent sur une planète inconnue. En prenant contact avec les êtres humains qui y habitent, les astronautes découvrent que ces derniers sont les esclaves d’une espèce de singes évolués.

Première adaptation du roman de Pierre Boulle, le film de Schaffner n’a rien perdu de son efficacité et de sa faculté à nous faire réfléchir sur la place des êtres humains dans la chaîne de la vie et sur notre regard sur l’Autre.

LE MONDE, LA CHAIR ET LE DIABLE (The World, the Flesh and the Devil)

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de Ranald MacDougall
avec Harry Belafonte, Inger Stevens, Mel Ferrer

Bloqué pendant plusieurs jours dans une mine de Pennsylvanie suite à un éboulement, Ralph arrive à s’extirper de son piège souterrain et constate à sa sortie que les hommes ont déserté l’extérieur. Il se rend à New York et s’aperçoit que la ville est vide de toute trace de vie.

Adapté d’un roman d’anticipation de M.P. Shiel, The purple cloud, ce film s’inscrit dans une grande lignée de films de fin du monde tel que The last man on earth ou Omega Man. Quasiment surréalistes, les prises de vue de New York désertée, tournées à l’aube avant que la ville ne s’éveille, sont magnifiques, à un tel point que la Grande Pomme devient un personnage aussi important que celui d’Harry Belafonte qui a évidemment ressorti sa guitare des caraïbes pour l’occasion.

NEW YORK 1997 (Escape from New York)

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de John Carpenter
avec Kurt Russell, Leevan Clieef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Isaac Hayes

Snake Plissken, héros de la troisième guerre mondiale reconverti dans le banditisme subit un chantage des autorités suite à sa capture. Soit les modules qui lui ont été implantés dans le crâne exploseront, soit il retrouve le président des Etats-Unis retenu en otage dans un Manhattan recyclé en pénitencier à ciel ouvert.

Grâce à un scénario ultra efficace, Carpenter transpose le mythe du héros solitaire et taciturne dans un univers d’anticipation neo punk. Jouissif et rythmé au métronome, son film préfigure la barbarie apocalyptique de Mad Max 2 .

SOLEIL VERT (Soylent Green)

USA-1973-1H37-VOST
de Richard Fleischer
avec Charlton Heston, Leigh Tailor-young, Edward G.Robinson

La terre en 2022. La surpopulation ainsi que l’industrialisation à outrance ont épuisé toutes les ressources naturelles. Les humains vivent désormais entassés dans de gigantesques mégalopoles où le chômage fait rage et où la nourriture traditionnelle a été remplacée par des tablettes nutritives de provenance incertaine. C’est dans cette perspective de fin du monde qu’un flic va découvrir l’horrible vérité en enquêtant sur le meurtre d’un haut fonctionnaire.

Soleil vert trouve son inspiration dans la prise de conscience écologique du début des années 70. Le cinéma américain opérait alors une remise en question de ses valeurs et livrait une vision du futur plus pessimiste. On réalise aujourd’hui à quel point le monde de Soleil vert est crédible.

THX 1138 Director’s Cut

USA-1971-1H28-VOST
de Georges Lucas
avec Robert Duvall, Donald Pleasence, Pedro Colley

Dans un futur lointain alors que les hommes vivent dans des citées souterraines où l’identité individuelle s’est effacée au profit d’une collectivité servile, un technicien appelé THX 1138 condamné à l’enfermement pour avoir eu une relation sexuelle avec sa partenaire prend conscience de l’oppression de son environnement et décide de s’enfuir.

Tourné par un Georges Lucas tout juste sortie de l’université et produit par Coppola avant le parrain, THX marque le début du Nouvel Hollywood. Ce film s’inscrit dans le courant du cinéma désenchanté qui du film de science-fiction au film catastrophe exprima ses interrogations sur le mode de vie des sociétés modernes. Avec ses personnages au crâne rasé et ses décors épurés tournés dans des tunnels en construction, le film reste encore avant- gardiste et installe la sociologie au cœur de la réflexion sur l’avenir.

JEUNE PUBLIC

LA PLANETE SAUVAGE

France/Tchécoslovaquie-Animation-1973-1H12-VF
de René Laloux
avec Jennifer Drake, Sylvie Lenoir, Eric Baugin

Sur Ygam, le monde des Draags, les humains ne sont que des Oms sauvages ou domestiques. Terr, l'un de ces derniers, élevés chez les Draags, mènera la défense, puis la révolte des Oms sauvages menacés d'extermination...

Les images du film ont été crées à partir des dessins de Roland Topor dans des Studios d'Animation à Prague. Il s'agit du premier long métrage d'animation tourné par un réalisateur français et d'une adaptation à la fois fidèle et poétique du roman de Stefan Wul. Présentant des humains abaissés au rang d'animaux domestiques au service des gigantesques Draags, Laloux met en scène une réflexion sur l'intelligence, la société, la politique et finalement sur la nature même de l'humanité. Il est aussi à noter que La planète sauvage remporta le prix du jury à Cannes en 1973.

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